Sword & Sorcery | Offscreen
Les années 1980 voient apparaitre une vague de films d’heroic fantasy, ceci dans le sillage du succès de « Conan le Barbare ». Les italiens sont les premiers à s’y atteler, fidèle à leur tradition de mettre rapidement sur le marché des plagiats des grands succès hollywoodiens. N’ont-ils pas également déjà acquis une tradition de musculatures titanesques court-vêtues dans de nombreux peplums des années 1960? Le divertissant « Ator l'invincible» est le premier d’une série de quatre films. Le réalisateur de fims d’exploitation Joe D’Amato, connu pour le sleaze de la plus haute trempe « Viol sous les tropiques », s’y trouve derrière la caméra et Miles O’Keefe (après son début comme Tarzan dans « Tarzan, the Ape Man ») devant celle-ci.
« Kalidor-la légende du talisman » est pour sa part basé sur une création de l’auteur pulp Robert E. Howard. Le producteur de « Conan le Barbare », Dino de Laurentiis y donne à Scharzenegger un rôle secondaire et offre au mannequin alors tout à fait inconnu Brigitte Nielsen, qui compense son manque total de talent de comédienne par un charisme musclé et vulgaire, le rôle principal de la furie rousse Sonia. Un jour qualifié par Schwarzie du pire film dans lequel il ait joué (et le choix ne manque pas), « Kalidor-la légende du talisman » nous offre néanmoins une heure et demie de pur bonheur cinématographique.
Ator: the Fighting Eagle
Afin de se venger suite au décès de son père, le malabar Ator s’en prend au haut prêtre despotique d’un culte arachnophile, et rencontre sur sa route des guerriers revenus de la mort et une araignée indomptable.