Taiwan Cult Cinema | Offscreen
Pour le premier BàZ de l'été, nous nous rendons à Taïwan. En marge des grands classiques qui ont fait le cinéma taïwanais, il existe quantité d'objets cultes ou curieux dont nous présentons deux perles, pêchées parmi d'autres.
Joseph Kuo est moins connu que King Hu. Il a néanmoins signé, souvent avec un budget restreint, quelques bijoux du cinéma B, associés au genre wuxia. “The 18 Bronzemen” n'a rien à envier au classique de Liu Chia-liang, “The 36th Chamber of Shaolin”, qu'il a précédé de deux ans, et avec lequel il a été repris de nombreuses fois dans un même programme.
“The First Error Step” montre un Taïwan que peu de films du Réalisme sain ont osé monter. Le succès de ce film noir, tourné à Taïwan, a été à l'origine de quantité de films d'exploitation, plus connus sous le nom de Taiwan Black Movies.
18 Bronzemen
Sous la dynastie Ming, la revanche mûrement préparée d’un fils dont le père a été assassiné par l’armée de Wei, eunuque qui dirige le pays d’une main de fer. Par l’un des maîtres du genre (ses immenses succès au box-office lui ont valu le surnom de “Million Dollar Director”), un Wu Xia Pian de la meilleure facture.
The First Error Step (Never too late to Repent)
Un enfant de la rue, devenu gigolo dans un bordel malfamé, est accusé du meurtre d’un client et condamné à quinze ans de prison ferme. Après plusieurs tentatives d’évasion, il décide d’écrire l’histoire de sa vie.