DJANGO'S BASTARDS | Offscreen
En 1966, Sergio Corbucci pousse la violence à son extrême dans Django, un des fleurons du western italien. Le succès fulgurant propulse Franco Nero au rang de star et fait entrer Corbucci au panthéon des grands réalisateurs du western spaghetti au sein de la Sainte Trinité des trois Sergio : Sergio Leone, Sergio Sollima et donc Sergio Corbucci !
À la suite de ce succès, toute une ribambelle de productions italiennes vont surfer sur le succès de Django, une tradition typique du cinéma bis italien ! Souvent cette parenté s’arrête au titre, comme c’est le cas pour Django, prépare ton exécution. Ce faux Django (le protagoniste ne s’appelle pas Django mais… Clint Clips) sort en 1968, année mythique pour le western italien car elle représente le point d’orgue quantitatif de westerns produit en Italie. On retrouve à la réalisation Domenico Paolella, un vétéran du péplum, connu surtout pour son film de nunsploitation Les Religieuses du Saint-Archange avec Ornella Muti. Il va à contre-courant du genre en refusant une utilisation excessive de violence pour s’axer sur une histoire d’amitié dramatique. Contrairement aux autres westerns principalement tournés en Espagne, il tourne en territoires palestiniens occupés et se sert des décors naturels arides pour accentuer la dimension tragique de l’histoire.
Django le bâtard est le meilleur western de Sergio Garrone, connu surtout pour ses nazisploitations interdites à travers le monde (Horreurs nazies, le camp des filles perdues…). Western atmosphérique à tendance fantastique (voire horrifique), le film s’inspire de Le Point de non-retour de John Boorman et se démarque du western classique.






