END OF THE WORLD | Offscreen
Quand les nouvelles annoncées dans le journal du soir ressemblent de plus en plus à un film type fin-du-monde, il semble indispensable pour ce B-Z post-apocalyptique de pousser l’infernal plus loin encore, vers une réalité qui semble bien pire que la nôtre. Jan Michael Vincent et George Peppard (principalement célèbres aujourd’hui pour leurs apparitions dans les séries TV Airwolf et The A-Team) traversent un désert post-apocalyptique au volant d’une sorte de camping-car blindé et surdimensionné afin de retrouver d’éventuels survivants. Au cours de leur expédition, ils sont assaillis par des cafards géants, confrontés à des tempêtes dignes de celles décrites dans la bible, et assiégés par des survivants complètement fêlés qui combattent pour leur survie. De cette très libre et vague adaptation du roman de science-fiction du même nom signé Roger Zelazny, résulte un pur produit de série B, boosté par un budget digne des plus gros blockbusters. Le film fut distribué par la 20th Century Fox, et sortit la même année (1977) qu’un autre film dans lequel les patrons du studio n’avaient pas tellement confiance : Star Wars. Le premier n’est plus qu’une note en bas de page dans l’histoire du cinéma, tandis que le second est devenu le phénomène que l’on sait.
En 1979, le genre film-post-apocalyptique est revivifié par un film australien : Mad Max. De nombreux clones et plagiats ont suivi dans le sillage de ce film culte. En 1981, l’année où sort Mad Max 2, le cinéaste néo-zélandais Geoff Murphy prend ses distances avec cette formule pourtant efficace, et réalise un film intitulé The Quiet Earth, dans lequel il revient vers les recettes des films sur la fin du monde et la lutte des derniers survivants des années 1950 et 1960, comme Day the World Ended (1955), The World, The Flesh and the Devil (1958) ou encore The Last Man on Earth (1964).
Suite à une erreur catastrophique dans le projet énergétique secret sur lequel il travaille, un scientifique devient du jour au lendemain le dernier survivant sur terre. Des sentiments de culpabilité et d’auto-mystification bouleversent en lui les frontières entre imagination fantaisiste et réalité. Sinistre, surréaliste et énigmatique, The Quiet Earth dépeint avec une rare efficacité la solitude et la désolation qu’apportent l’absence totale de vie humaine.
DAMNATION ALLEY
Le monde est dévasté par une catastrophe nucléaire. Les survivants d’un équipage de l’U.S Air Force, rassemblés dans un abri anti-atomique dans le désert de Mojave, captent des signaux radio. Ils décident alors de traverser la « Damnation Valley », lieu hautement radioactif, à bord de deux véhicules blindés.
THE QUIET EARTH
Un savant qui travaille sur un projet énergétique révolutionnaire, se réveille un beau matin et réalise, qu’en raison d’un problème technique lié à sa nouvelle invention, il est désormais le dernier homme sur terre. Confronté à une solitude insupportable, l’homme perd petit à petit la notion de réalité.