HERE, KITTY, KITTY | Offscreen
Ce mini-cycle commence par un double bill dans lequel les petites stars peluchées de nombreuses vidéos YouTube font davantage de bêtises que d’ordinaire. The Shadow of the Cat, production peu connue des studios britanniques Hammer, se déroule dans un manoir victorien où un adorable petit chat est témoin du meurtre de sa maîtresse. La dextérité de la mise en scène de John Gilling, combinée à l’utilisation d’une lentille anamorphique pour reproduire le point de vue du chat, donne toute sa saveur à cette histoire de meurtre, drôle et absurde, filmée dans un noir et blanc des plus sobres.
Sleepwalkers nous entraîne dans le quotidien d’un gamin et de sa mère vivant dans l’état de l’Indiana où une flopée de chats leur rend la vie impossible. Mère et fils, égarés dans une relation incestueuse, se révèlent comme deux créatures mutantes qui ne sont sensibles qu’aux coups de griffes des chats domestiques ordinaires. Si l’intrigue n’est pas ce que Stephen King a produit de meilleur, les nombreux rebondissements aussi improbables qu’inattendus participent au charme de ce film qui combine à merveille « effets latex » et images de synthèse rudimentaires. En prime, une kyrielle de caméos de figures incontournables du genre, telles que Stephen King, John Landis, Joe Dante, Clive Barker, Mark Hamill ou encore Toge Hoover. Au final, un film d’horreur sanguinolent qui traite de malbouffe et s’impose comme un guilty pleasure grand calibre.
THE SHADOW OF THE CAT
Un chat domestique voit sa riche maîtresse assassinée et cherche à se venger dans ce film britannique rarement projeté mais divertissant, réalisé par le célèbre studio Hammer.
SLEEPWALKERS
Charles Brady et sa mère Mary enfuient leur maison entourée de chats morts en Californie. Le scénario complètement fou de Stephen King est rempli de félins, de métamorphes et de jeunes vierges.