POST-APO | Offscreen
Attention, vous allez entrer dans le wasteland du cinéma, cette soirée est plus liée à la lettre Z que B... Le post-nuke , ou post-apo , décrit la survie des derniers rescapés de l’humanité à la suite d’une catastrophe (souvent nucléaire) embarqués dans des véhicules à 2 ou 4 roues, voire plus !
Dans ce genre, Mad Max est le maître étalon et fut copié à foison. Johnny Halliday semblait être un grand fan du film de George Miller puisque dans ses concerts du début des années 1980, il arborait un look à la Mel Gibson et se battait à la hache sur scène. Terminus allait faire de lui le Mad Max français. A la réalisation, on retrouve un chef opérateur de renom, Pierre William Glenn, qui a travaillé avec les plus grands du cinéma français (Rivette, Truffaut, Demy, Costa-Gavras, Tavernier...). L’univers futuriste est supervisé par Enki Bilal, le casting est international avec Karen Allen (Les Aventuriers de l’arche perdue) et Jurgen Prochnow (La Forteresse noire)... mais Johnny, peroxydé pour l’occasion, fonce dans le mur avec son camion, le film est un échec cinglant malgré la débauche de moyens.
Avec un budget beaucoup plus limité, l’Italien Enzo G. Castellari (Keoma) entame une trilogie postapocalyptique avec Les Nouveaux Barbares. En plus de Mad Max, il emprunte aussi à New-York 1997 de Carpenter (autre grande référence du post-apo) et Les Guerriers de la nuit de Walter Hill. Castellari est un as de la contrefaçon (son film précédent, La Mort aux large, copie des Dents de la mer, lui valut un procès) mais trouve avec ce nouveau genre une vraie accointance... même si on est loin de ses chefs d’œuvre du western et du poliziesco !
THE NEW BARBARIANS
En 2019, la Troisième Guerre mondiale a causé l’holocauste nucléaire. Parmi les champs de ruines, deux guerriers se dressent contre les Templars, une milice ultra violente perpétrant des massacres...