TATOUAGES | Offscreen
Le tatouage est un art ancestral au Japon qui, paradoxalement, malgré une longue histoire a mauvaise réputation du fait des Yakuzas... à tel point qu’il fut même interdit tout un temps !
Tout comme le film Tatouage de Yasuzō Masumura (1966), La Femme tatouée explore avec moult fétichisme l’art de l’Irezumi, le tatouage traditionnel japonais, qui consiste à recouvrir une large partie du corps, voire le corps dans son entièreté. Le processus long et douloureux épouse parfaitement la tradition graphique, onirique et S/M d’un certain cinéma érotique japonais (du roman porno au Pinku eiga), même si le réalisateur Yōichi Takabayashi vient plus du cinéma expérimental que de l’exploitation.
Crying Freeman quant à lui garde le côté fétichiste du tatouage... dans la tradition des gangsters et du film d’action. Dans ce premier long-métrage, l’ancien critique de Starfix, Chritophe Gans, sublime et fétichise le tatouage du héros, un assassin qui verse une larme lors de ses meurtres. Adapté d’un manga culte, le film totalement habité par un amour débordant pour le cinéma d’action asiatique (John Woo en tête), dénote du tout-venant du cinéma français de l’époque et sonne comme le début d’une révolution culturelle !
LA FEMME TATOUÉE
Un homme convainc sa maîtresse de tatouer son corps. Obsédé par le grain de peau de cette dernière, il pense que le tatouage exaltera leur amour. Ils vont à la rencontre d’un vieux maître qui veut créer son dernier chef d’oeuvre... empreint de douleur et de sensualité!
CRYING FREEMAN
Au départ d'un manga nippon, un personnage de tueur à gages robotisé -mais pleurant à chacun de ses crimes et tombant amoureux d'une victime potentielle.