Cinema Bis Belge 2016 | Offscreen
Coup de projecteur sur le cinéma culte et d’exploitation belge : Depuis l’édition précédente du festival, notre programme contient un module récurrent consacré au cinéma culte et d’exploitation belge. Le “Cinéma Bis” est un concept vaste : il se rapporte aux films à petit budget – de la série B à la série Z – dans des genres populaires tels que l’horreur, les films d’aventure ou les films érotiques. Le Cinéma Bis a prospéré pendant l’âge d’or des années 60 et 70, à l’époque où les cinémas de quartiers faisaient recette. Certains Belges se sont eux aussi lancés dans l’aventure du cinéma bis, faisant fi du contexte social et moral de l’époque, beaucoup plus strict qu’aujourd’hui. Les films d’exploitation osaient, encore plus que les films d’auteur, aborder des thèmes alors tabous. Ces curiosités, pleines de sexe et de violence, faisaient le bonheur d’un public hétérogène et étaient projetées dans les cinémas ‘grindhouse’ de quartier, dans les grandes villes. À Bruxelles, nous pouvons citer le Royal Nord (Rogier), le Victory (rue Neuve) ou encore le Cinéma Apollo (rue de Malines) et les cinémas érotiques comme Le Paris et le Cinéma ABC sur l’avenue Adolphe Max.
La Plus Longue Nuit du Diable
L’unique long-métrage de fiction du documentariste et professeur de cinéma belge Jean Brismée est un film de genre particulièrement réussi. Sept voyageurs trouvent refuge dans un château abandonné de la Forêt Noire, où une succube tentatrice (Erika Blanc) va leur faire regretter leurs sept péchés capitaux.
Et ma Soeur ne pense qu'à ça
Un des premiers films de sexploitation tournés en Belgique, signé par le réalisateur Henri Xhonneux (“Téléchat”, “Marquis”). Une jeune femme en fauteuil roulant et sa soeur puritaine – toutes deux frustrées sexuellement – doivent rapidement se faire dépuceler si elles veulent recevoir l’héritage de leur oncle.