TSUKAMOTO DOUBLE-BILL: TETSUO I & II | Offscreen
Depuis la fin des années 1980, le réalisateur Shinya Tsukamoto s’est imposé comme l’un des maîtres du cinéma transgressif nippon avec des œuvres radicales et nerveuses comme Tokyo Fist, Bullet Ballet et les deux premiers volets de Tetsuo, qui posèrent les bases du mouvement cyberpunk au Japon.
Depuis ses débuts, adolescent, où il se lance dans la réalisation de courts-métrages en Super 8, Shinya Tsukamoto est resté résolument indépendant, récoltant de nombreux éloges tout en affinant son esthétique unique et immédiatement reconnaissable en marge de l’industrie. Explorant fréquemment les thèmes de l’aliénation urbaine, de la transformation physique et de l’obsession psychosexuelle, ses œuvres à l’esthétique unique abolissent les genres et défient toute classification directe, faisant des émules aussi bien du côté de Quentin Tarantino, Darren Aronofsky que de Gaspar Noé.
TETSUO: THE IRON MAN
Un homme s’insère une tige métallique dans la cuisse. La plaie s’infecte rapidement. Pris d’effroi, il s’enfuit en courant et se fait percuter par une voiture. Après s’être débarrassé du cadavre, le conducteur remarque un morceau de métal qui sort de sa joue. Dès lors, son corps devient un aimant qui attire à lui tous les détritus métalliques de la ville…
TETSUO: BODY HAMMER
Tomoo Taniguchi mène une vie tranquille auprès de sa femme Kana et de leur jeune fils Minori. Un jour, ce dernier se fait enlever par de mystérieux ravisseurs qui finissent par le relâcher. Un second kidnapping va avoir lieu au domicile familial. Fou de rage, Tomoo poursuit l’assaillant mais l’issue sera terrible : il tue son fils par accident et se découvre doté d’un étrange pouvoir…