IN VUUR EN VLAM | Offscreen
Pour son dernier rendez-vous de l’année le B à Z met littéralement le feu à l’écran avec deux films tout feu tout flamme qui laisseront encore longtemps leur trace sur la rétine.
En 1961 déjà, "Le Jour où la Terre prit feu" érige le constat alarmant des conséquences du réchauffement climatique. Pur produit du contexte de la guerre froide comme les autres atomic scare films, il n’y figure pourtant pas de mutants. Bien que l’hypothèse de départ d’un changement d’orbite de la terre est une pure affabulation au niveau scientifique, les conséquences du réchauffement climatique qui en découlent sont amenées avec une crédibilité surprenante par le réalisateur Val Guest (connu des films "Quatermass"). Le tournage dans les décors réels londoniens de Fleet Street, un casting suintant, du stock footage et la combinaison d’une photographie noir et blanc avec séquence colorisées font que la salle se sent subrepticement accablée par la canicule.
Réalisé pendant les débuts de du boom slasher du début des années 1980 "Pyromaniac" montre beaucoup d’éléments du sous-genre naissant: effets sanguinolents, violence misogyne, caméra subjective et victime d’un pédophile qui devient un meurtrier sexuellement dérangé. L’acteur Dan Grimaldi (plus tard connu pour son rôle dans "Les Soprano") interprète l’ouvrier d’un incinérateur qui course les filles après ses heures de travail qui une fois chez lui déchaîne ses fantaisies pyromanes sur elles. Le résultat n’est pas un film racoleur type body count comme "Vendredi 13", mais un psychodrame lugubre s’inspirant plutôt de "Psychose" et du "Mania"c de William Lustig. Avec ce morceau nihiliste d’exploitation, c’est le malaise visuel garanti: l’antidote parfait au joyeux sentiment de Noël régnant fin décembre.
THE DAY THE EARTH CAUGHT FIRE
Un journaliste découvre que la Terre a dévié de son axe de rotation le jour où les États-Unis et l'Union Soviétique ont procédé simultanément à une série d'essais nucléaires. En conséquence, la Terre prend un cap droit sur le soleil, et d'étranges changements perturbent le climat. Un film-B astucieux du cinéaste britannique Val Guest, auquel ont doit notamment "Le Monstre" et "Quand les Dinosaures dominaient le monde".
DON'T GO IN THE HOUSE
Un jeune cinglé qui fut molesté enfant par sa mère sadique est nourrit du désir ardent pour les femmes qu’il pourchasse au lance-flammes.